Je voudrais tout d'abord confirmer à M. Brard que je n'adhère toujours pas à la pensée marxiste, qu'il défend par ailleurs si brillamment en l'émaillant de quelques allusions bibliques.
Je dirai deux mots de cet amendement signé par une trentaine de députés. Je le répète : la situation des déficits publics, que j'espère provisoire, est extrêmement grave. Nous devons adresser rapidement un message de confiance à l'ensemble de nos partenaires. Des amendements visant à ce qu'une cotisation exceptionnelle sur les hauts et très hauts revenus des ménages sont prévus. Parce que des efforts sont demandés à ces ménages, il ne me paraîtrait pas absurde de demander une contribution de solidarité exceptionnelle de 1 ou 2 % de leurs bénéfices aux très grandes compagnies, celles qui ont par ailleurs bénéficié du système des marchés financiers et qui ont été introduites en bourse.