Le Gouvernement est sensible aux arguments qui viennent d'être développés par les auteurs des sous-amendements et par le rapporteur général, mais pas à tout ce qu'il a entendu.
Comme le rapporteur général, nous avons détecté ce soir une légère anomalie dans l'évolution des prix ces vingt-cinq dernières années, l'inflation ayant été très forte dans les années 80. En revanche, depuis 1998, elle est inférieure à 2 % par an. Avec l'euro et la BCE, nous avons une monnaie stable.
Les parlementaires, notamment Hervé Mariton et Gilles Carrez, ont retracé la courbe de l'inflation et se sont aperçus qu'effectivement un pic d'inflation avait eu lieu dans les années 80, qu'il faut compenser pour des raisons de justice et d'équité. Nous émettons un avis défavorable au sous-amendement de M. Grand, car si les taux d'abattement sont trop élevés, on incite à la rétention des logements, à différer la vente dans le temps. La pente doit donc croître doucement, surtout les premières années. J'ajoute que la plus-value est plus faible lorsque l'on vend rapidement.