Les interventions de nos collègues montrent à l'évidence que, dans son architecture générale, la mesure proposée par le Gouvernement durcissant la fiscalisation des plus-values immobilières est bonne. Tout le monde en est d'accord : il est de l'intérêt général de ne pas courir le risque de voir l'épargne des Français, surtout dans une période aussi troublée où la Bourse connaît des chutes brutales, se reporter massivement, en dehors de la valeur refuge de l'or, sur l'immobilier, ce qui aurait pour effet d'accentuer l'envolée des prix, l'offre, notamment en constructions nouvelles, étant malheureusement rigide par rapport à la demande, en particulier dans les zones tendues.
La question est donc de savoir où placer le curseur. Le Gouvernement et la majorité ont élaboré une proposition.
En tout cas, j'insiste sur l'existence d'un accord total de la majorité – et, je crois le comprendre, de l'opposition – sur la nécessité aujourd'hui de durcir la fiscalisation des plus-values immobilières.
(L'amendement n° 25 est retiré.)