Elle a montré qu'il existait un détournement de l'esprit de la loi. C'est une évolution manifeste à laquelle il faut mettre un terme. Mes collègues socialistes ont déposé une proposition de loi en ce sens, inscrite à l'ordre du jour, que vous avez refusée.
Elle entend par ailleurs mettre fin au financement par l'État du soutien aux partis politiques. Il faut bien voir qu'une partie de ces 7 500 euros sont en réalité remboursés aux contributeurs les plus riches, je dis bien les plus riches car pour pouvoir donner plusieurs fois 7 500 euros, il faut être riche. Pour Mme Bettencourt, ce n'est peut-être pas grand-chose, mais pour la plupart des Français, cela représente plusieurs mois de salaires. Cela vous gêne peut-être, madame Pécresse, que l'on en parle, mais c'est la réalité : les plus riches vont pouvoir peser outrageusement sur la vie politique française.
Le mécanisme du premier cercle qui finance l'UMP et ses divers satellites l'a montré. L'amendement proposé permettrait de mettre fin à de tels agissements et d'introduire un peu d'éthique et de transparence dans le financement des partis politiques en France.
(L'amendement n° 153 n'est pas adopté.)