Madame la ministre, j'ai écouté avec beaucoup d'attention vos propos. Selon vous, le fait d'être pressé empêche l'adoption d'un tel amendement. C'est un sophisme, comme on dit en philosophie, parce que, évidemment, cet argument ne tient pas debout.
En revanche, vous avez indiqué que nous aurons une discussion très importante, qui va permettre de mettre à contribution les hauts revenus.
Permettez-moi de formuler un voeu. Malgré les années qui passent, je reste naïf et plein d'espoir. Puisque nous aurons une discussion très importante, je souhaite que le taux de l'impôt que vous appliquerez soit aussi important que la discussion que vous prévoyez.