Vous voyez, madame la présidente, il y a quand même un problème dans cet hémicycle, c'est la conception que le Gouvernement et sa majorité se font du débat. On nous prend pour des ânes. On ne sait dire qu'un mot : « défavorable ». Madame la ministre, vous avez dit qu'il fallait démontrer par les actes. Nous vous faisons une proposition très concrète, et qui est, en plus, une application de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen. Il y a des gens qui nous regardent sur internet, qui échangent leurs avis sur ce que les uns et les autres disent et font. Et, pour un député, faire, c'est voter, se prononcer sur des propositions.
Je vois avec satisfaction, madame la ministre, que vous venez à résipiscence, et que vous avez envie de dire quelque chose.