Comme l'ont rappelé Yves Censi et François Cornut-Gentille, nous dépensons 16 milliards d'euros de moins chaque année par rapport à 2007. C'est le socle de notre politique et c'est grâce à notre détermination et au soutien de la majorité que nous avons pu la mener sans faiblir depuis 2007 et malgré la crise.
J'ai bien entendu l'appel de Michel Bouvard à persévérer dans les efforts que nous menons sur les dépenses de fonctionnement, l'immobilier et les opérateurs, souhait largement partagé sur ces bancs. Vous pouvez compter sur le Gouvernement et nous aurons l'occasion d'en discuter avec vous, avec Gilles Carrez et avec l'ensemble des députés de la majorité dans le cadre du projet de loi de finances pour 2012.
Serge Grouard a parfaitement démontré que tout l'enjeu, aujourd'hui, revient à baisser les dépenses quotidiennes de l'État au profit de dépenses qui stimulent la croissance et renforcent la compétitivité. Le président Cahuzac a regretté que le présent collectif budgétaire ne prévoie pas de plan d'aide à la croissance. N'oubliez pas les 35 milliards d'euros du plan d'investissement d'avenir, n'oubliez pas le crédit d'impôt recherche, dont le montant a été triplé par ce gouvernement, n'oubliez pas le plan de relance que nous avons mis en place il y a quelques années à peine.
Ce collectif budgétaire n'est pas « hors sol », il s'inscrit dans une stratégie assise sur trois piliers : d'abord le redressement des finances publiques, ensuite l'investissement dans l'université, la recherche et l'innovation comme jamais ce ne fut le cas en France,…