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Intervention de François Baroin

Réunion du 6 septembre 2011 à 22h00
Projet de loi de finances rectificative pour 2011

François Baroin, ministre de l'économie, des finances et de l'industrie :

…tout en affirmant leurs convictions connues, respectées, pour certaines partagées. Elles sont utiles à la bonne compréhension par la représentation nationale des enjeux de ce texte.

Avec Valérie Pécresse, je souhaite répondre point par point aux interrogations soulevées.

S'agissant tout d'abord de la Grèce, Gilles Carrez et Charles de Courson ont posé la question légitime de la participation du secteur privé au programme grec. En exprimant leur volonté de participer à une telle initiative, les investisseurs privés ont montré qu'ils avaient confiance en la capacité de la Grèce à retrouver l'accès des marchés. C'est l'un des éléments de l'accord entre le Président de la République et la Chancelière allemande. Vous savez que cette question nous a occupés pendant plusieurs mois, et ce fut l'une des conditions de l'acceptation par l'Allemagne du programme de soutien à la Grèce. Sans l'implication du secteur privé, l'Allemagne n'aurait pas apporté sa contribution et il n'y aurait pas eu d'élan naturel pour le dispositif du 21 juillet. Il a également été acté à travers cet accord, complété par les engagements que nous avons pris au G7 et au G20, que seule la Grèce était concernée par l'implication du secteur privé, pas les autres pays.

Monsieur Brard, vous avez soutenu que le plan d'aide de la Grèce ne visait en réalité qu'à secourir les banques.

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