L'argument le plus incroyable me paraît être celui des emplois préservés. Mon cher collègue, voyez le nombre de secteurs où des emplois ont été détruits, et pas par 50 000 ou 60 000 mais par centaines de milliers. Qu'avez-vous donc fait pour ces emplois ?
Je me suis livré à un petit calcul. Admettons, même si je doute des chiffres que vous avancez, que 100 000 emplois ont été préservés ou créés. Cela veut dire que chacun aura coûté 25 000 euros par an ! Vous rendez-vous compte ? Si c'était le cas, ce ne seraient plus des emplois aidés mais des emplois sous perfusion, avec une aide d'un montant équivalent à deux SMIC. C'est complètement délirant !