En contrepartie, l'État attendait qu'une baisse des prix profite au consommateur, mais, par la voix de Mathieu Plane, l'OFCE indique que la baisse de la TVA ne représente que 600 millions d'euros d'économies pour les consommateurs. Ce n'est déjà pas si mal, me direz-vous, mais c'est loin de la somme qui était attendue et qui avait été promise dans les négociations menées, à l'époque, par un autre ministre chargé des PME, de l'artisanat et, donc, de la restauration : on avait alors parlé de 1,2 milliard d'euros.
Ajoutons que nous examinerons bientôt les mesures que vous nous préparez concernant les mutuelles santé. Nous en arriverons à cette aberration, que les mutuelles santé seront beaucoup plus taxées que la restauration à consommer sur place.
Après avoir mené une politique de privilèges et de soumission au marché, vous feignez de l'éteindre en prenant à la gorge les Français qui subissent déjà des privations. La solution, monsieur le ministre, c'est de revenir sur ces cadeaux que vous n'avez cessé d'octroyer depuis 2002, et plus particulièrement depuis 2007. Même si cette idée vous horripile, l'intérêt général devrait primer sur ces intérêts particuliers que vous défendez. (Applaudissements sur les bancs des groupes GDR et SRC.)