Aux critiques qui ont pu s'élever çà et là, je rappellerai, comme l'a fait le Premier ministre, que l'effort supplémentaire demandé aux Français reposera davantage sur les hauts salaires et sur les détenteurs de patrimoine que sur les ménages modestes (« C'est faux ! » sur les bancs des groupes SRC et GDR), sur les grandes entreprises que sur les PME. Voulez-vous que j'illustre mon propos ? Lorsque le Parlement aura voté la taxe sur les hauts revenus, laquelle s'ajoutera à la suppression du bouclier fiscal, que vous avez votée, au maintien de l'ISF, que vous n'avez pas voté, à l'augmentation des prélèvements sociaux et de l'imposition des plus-values immobilières, vous ne pourrez plus nier que le plan gouvernemental repose sur le principe de l'équité.