Pour exporter, notre comportement est beaucoup trop bureaucratique. Nos grands groupes n'hésitent pas à « plomber » les PME françaises, et j'en ai des exemples concrets. Il faut prendre son temps pour établir des relations de confiance dans la durée. Il ne s'agit pas de faire « un coup ». Dans les agents chargés de soutenir l'exportation, on trouve de tout et un ambassadeur m'avait expliqué que les nominations se faisaient en fonction du PIB par habitant du pays d'accueil. Il y a quinze jours encore, nos partenaires brésiliens de São Paulo m'ont informé qu'ils souhaitaient voir les Français participer au réseau de transport en commun qu'ils veulent créer. Aussitôt, j'écris au président de la RATP et à celui de la SNCF. Le premier me répond dans les vingt-quatre heures ; quinze jours après, le second n'a toujours pas trouvé le timbre, tout occupé qu'il est à fermer les agences de la SNCF… Cette anecdote illustre le comportement que peuvent avoir nos plus hauts responsables. Ce qui me choque, c'est que les mauvais n'aient pas de compte à rendre.