Vous avez invoqué le patriotisme économique, monsieur le secrétaire d'État. Il y a moins d'un an, au ministère de la Défense, la direction générale de l'armement a confié le marché du porteur polyvalent terrestre – le matériel tactique de l'armée de terre – à une entreprise italienne. Même si elle a un sous-traitant en France, 80 % de la valeur ajoutée sera réalisée en Italie. Pourquoi puisque l'entreprise Renault Défense avait respecté strictement le cahier des charges ?
Que vous inspire, monsieur le secrétaire d'État, l'installation à Hongkong de la direction générale de Schneider, un groupe de 150 000 personnes ?