Il est essentiel de remettre sans cesse l'ouvrage sur le métier, dans la mesure où les jeunes doivent être continuellement sensibilisés.
Je m'interroge sur les actions de communication menées sur le thème des motards, qui représentent plus de 20 % des tués sur la route. Je suis d'ailleurs surpris par l'absence de dialogue entre ces derniers et les pouvoirs publics.
Je tiens également à préciser que l'augmentation du nombre d'accidents au début de l'année 2011 a été observée non seulement en France mais dans de nombreux autres pays européens. Il est donc erroné d'en faire porter la responsabilité aux députés et à l'aménagement du permis à points. D'ailleurs, je rappelle que la LOPPSI 2 a également durci un certain nombre de sanctions.
Les accidents graves sont causés non seulement par l'alcool mais aussi par la drogue et par ce que l'on pourrait appeler des « imprudences incompréhensibles ». Il en résulte un sentiment de disproportion entre l'ampleur de la répression et la gravité de la faute. Nos concitoyens nous décrivent fréquemment cette impression d'injustice dans nos circonscriptions.
Enfin, selon certains, la conduite sans permis concernerait jusqu'à 10 % des conducteurs. Y a-t-il des actions de communication prévues en la matière ?