Le département communication de la DSCR, que je dirige depuis trois ans et demi, présente un fonctionnement atypique puisqu'il s'agit d'une équipe réduite d'une douzaine de personnes, en charge de l'un des plus gros budgets publics de communication – 17 à 18 millions d'euros. L'externalisation est très forte et nous travaillons avec les entreprises de tous les métiers de la communication.
La spécificité de la période présente, c'est que le plus gros a été fait et que, par conséquent, le plus dur reste à faire.
Depuis le début du millénaire, des progrès considérables ont été accomplis car ceux qui étaient les plus accessibles aux politiques menées ont changé de comportement. Pour descendre sous la barre des 3000 morts annuels, il convient, d'une part, de continuer à convaincre ceux qui sont devenus plus vertueux de le rester – en les aidant à intérioriser les enjeux de la sécurité routière plutôt que par peur du gendarme – et, d'autre part, de toucher désormais les plus récalcitrants.