Alors que 30 % des accidents mortels sont dus, semble-t-il, à une absorption excessive d'alcool, pensez-vous qu'il faille aller, comme certains le préconisent, jusqu'à la tolérance zéro ? Si oui, à quelle échéance ? Faut-il que tous les conducteurs soient concernés ? Ou doit-on au contraire s'en tenir à une consommation raisonnable, c'est-à-dire au taux actuel, à condition de justifier que cela ne présente pas de risque ? À cet égard, les spécialistes sont-ils en mesure de déterminer à quel moment la consommation est suivie de conséquences évidentes ?
Nos interlocuteurs de la précédente table ronde ont affirmé que la fiabilité des éthylotests faisait débat et qu'il existait par ailleurs des moyens de contournement des dispositifs antidémarrage. Qu'en est-il ?
Enfin, comment expliquer que, malgré les campagnes de communication anciennes et réitérées sur les dangers de l'alcoolisation au volant, on n'arrive pas à réduire de manière substantielle le phénomène ?