Concernant la demande de M. Manuel Valls, il s'agissait d'une audition spécifique, concernant un problème spécifique – que je connais bien. Il était question de l'audition à la fois du ministre de l'Intérieur, du directeur général de la police nationale, du directeur du renseignement intérieur, et peut être, pourquoi pas, du directeur du cabinet du Premier ministre, compte tenu du sujet : à savoir la demande directe, hors du cadre de la loi du 10 juillet 1991, d'interceptions, ou en tout cas de repérages par rapport à des « fadettes » téléphoniques – pour dire les choses un peu franchement. Il me semble que ce sujet, qui n'est pas le moindre, mériterait une séance spécifique.