La question sous-jacente est : qui détient la dette grecque, et donc qui spécule ? Si l'on craint tant le défaut, si l'on refuse l'idée de restructuration, c'est à cause du précédent de Lehman Brothers. On sait aujourd'hui qui détient la dette grecque : 400 à 500 établissements bancaires et financiers, en grande majorité européens, ce qui ne rend pas complètement anormal de leur demander une participation.
Se pose par ailleurs le problème de la régulation bancaire au sein de l'Union. L'actuelle Autorité bancaire européenne n'est qu'une instance de coordination entre les autorités nationales. Il faut trouver le moyen de la rendre plus efficace.