Cet amendement pose l'exigence systématique d'un accord sur l'aménagement de la dette de la Grèce. Or, il semble exister un consensus européen pour tourner autour du pot sur cette question – réaliser le réaménagement de la dette sans en parler tout en le faisant. Je ne suis pas sûr que cet amendement très explicite n'entrave pas la conduite des opérations, et qu'on ait intérêt à sortir de l'ambiguïté.
Ce qui est sûr, c'est que nous ne sommes pas très instruits du coût de cette aide à la Grèce, et qu'il n'est pas possible de considérer qu'elle ne coûtera rien. Nous devons insister autant qu'il le faudra pour obtenir une réponse de la part du Gouvernement. Je peux comprendre que l'on fasse preuve d'une certaine pudeur dans la présentation de la participation volontaire obligatoire des banques, mais enfin notre rôle dans le contrôle de l'emploi de l'argent public exige qu'on nous donne un minimum d'informations.