C'est pourtant ce qui a été fait pour la dette de nombreux autres États, et pas seulement africains ! Il suffit de demander aux prêteurs s'ils préfèrent voir l'État déposer son bilan, auquel cas ils provisionnent quasi intégralement leurs créances, ou passer un accord où chacun fait des efforts… Il est vrai que l'accord du 21 juillet représente un progrès : il y a dix-huit mois, Mme Lagarde trouvait parfaitement normal qu'il n'y en eût pas, alors que cela revient à remédier par l'endettement public au désengagement privé ! Sur les 110 milliards de la première tranche, il était prévu qu'une moitié soit consacrée au remboursement des banques. La proportion sera-t-elle la même dans la nouvelle tranche ?