En l'état actuel des choses, 70 % en montant des créanciers privés ont accepté de souscrire à l'une des quatre options qui leur sont ouvertes par l'accord du 21 juillet, qui conduisent toutes à une dévalorisation de 21 % de leurs titres grecs. Les 30 % restants sont presque tous des institutions non européennes, surtout américaines et chinoises. Le gouvernement grec est en train de discuter avec elles, et il lui reste un mois pour parvenir à un accord. La totalité des banques et sociétés d'assurances françaises ayant signé l'accord, cela aura une incidence directe sur l'acompte de l'impôt sur les sociétés de décembre. Le ministre n'a pas voulu donner de chiffres ce matin mais pour avoir rencontré des responsables de banque, j'estime le manque à gagner pour le budget à quelque 700 millions en 2011.
Pour le reste, il est très difficile aux instances européennes de contraindre des non-Européens à participer à l'accord de sauvetage !