Je veux bien admettre, monsieur le rapporteur, qu'il n'y ait pas, de votre part, d'intention de stigmatiser les motards. Pourtant, j'ai remarqué que vous aviez parlé des « pilotes » de motos. Or les usagers de deux roues motorisés sont des conducteurs comme les autres, au même titre que les automobilistes.
J'ai observé également que votre intervention était principalement basée sur le contrôle de la vitesse, ou sur le fait que les accidents étaient principalement dus à la vitesse, alors qu'un accident est un phénomène multifactoriel. La politique du Gouvernement, en matière de lutte contre l'accidentalité, se focalise, de la même façon, sur les excès de vitesse, alors que nous préférerions que l'on mette l'accent sur la formation, s'agissant notamment des remontées de files.