Il y a quelques années, la FFMC a fait partie du CNSR. Malheureusement, ce conseil a été détourné de son objectif premier, qui était de faire des propositions en matière de sécurité routière. Au fur et à mesure, nous avons eu l'impression qu'il ne servait plus qu'à valider les décisions politiques prises en ce domaine.
C'est un peu ce qui se passe en matière de concertation, où l'on ne tient pas compte de notre avis, ni des explications avancées par les chercheurs sur les causes des accidents. A quoi peut servir cette concertation quand les décisions politiques n'ont aucun rapport avec ce qui s'est dit ? Car c'est bien ce qui s'est passé lors des deux derniers CISR, qui se sont prononcés pour le contrôle technique des cyclomoteurs, puis pour le port de gilets fluorescents, pour des plaques d'immatriculation plus grandes et, enfin, pour une formation en cas d'interruption de la conduite d'un deux-roues.
Maintenant, pourquoi ne pas réactiver le CNSR ? Reste à savoir dans quel objectif.