Une partie de cette proposition de résolution m'intéresse beaucoup : il s'agit de celle qui est axée sur la régulation des marchés agricoles. Il faut impérativement que la PAC 2013 joue un rôle préventif sur le marché des matières premières agricoles. Si l'on n'encadre pas ces marchés, on ne pourra pas lutter contre la volatilité des prix. Il faut que l'Union européenne joue pleinement son rôle de régulateur sur les marchés agricoles, ce qui était le cas auparavant, sinon les crises agricoles auxquelles on assiste chaque année ne cesseront pas.
Il convient également d'insister sur la sécurité alimentaire, comme l'illustre la crise récente qui s'est produite en Allemagne. Conséquence semble-t-il directe de cette crise, les consommateurs sont moins attirés par le bio et cela commence à se ressentir sur les ventes.
La répartition des aides doit, comme le souligne le rapporteur, être plus équitable, et surtout, mieux ciblée sur les secteurs défavorisés.
Enfin, s'agissant de la viticulture, l'Europe ne peut à la fois subventionner l'arrachage des vignes dans un but d'amélioration de la qualité et supprimer les droits de plantation, seuls outils de contrôle de la qualité des plantations. On a fait un pas dans la bonne direction puisque la commission agriculture du Parlement européen a demandé son maintien, dans le courant du mois de mai. Il y a néanmoins encore beaucoup à faire et il convient donc d'être très vigilant à ce sujet.