Madame Primas, c'est vrai, Renault s'est engagé dans un programme ambitieux en faveur du véhicule électrique, technologie qui devrait, selon le groupe, représenter 10 % du marché mondial en 2020.
J'ai fait le point la semaine dernière avec le président du groupe Renault qui m'a confirmé la bonne avancée du programme du véhicule électrique du constructeur. Renault entend devenir leader de ce marché. Il produira plus de 200 000 véhicules électriques à l'horizon de 2016 et 80 % de la production sera réalisée en France.
Renault commercialisera dès cet automne trois nouveaux véhicules électriques : la Kangoo, la Fluence et la Twizy.
S'agissant du site de Flins qui vous préoccupe légitimement, il sera bien l'un des principaux bénéficiaires du programme véhicules électriques. La production de la Zoé y débutera dans les délais prévus, mi-2012. Ce seront 100 000 Zoé électriques qui seront assemblées chaque année à Flins. Dans la foulée, à l'avenir, Renault produira, également à Flins, la Clio 4.
Quant à l'usine de fabrication de modules de batteries, elle a en effet connu une année de retard. Ce n'est pas dramatique pour une innovation technologique d'une telle importance, mais la première pierre de l'usine de batteries sera posée à Flins dès le début de l'année 2012 et la fabrication des batteries commencera début 2014.
Sur le plan social, plus d'une centaine de personnes seront recrutées par Renault Flins d'ici à la fin de cette année et les embauches s'accélèreront dans les années suivantes.
Enfin, vous le savez, l'État soutient cette filière du véhicule électrique. Je pense au super bonus de 5 000 euros accordé aux premiers acquéreurs du véhicule électrique et aux 750 millions d'euros du programme Véhicules du futur.
Je crois sincèrement, madame la députée, que vous avez tout lieu, vous et vos collègues, d'être rassurés. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe UMP.)