En ce qui concerne la Libye, nous étions au départ évidemment d'accord avec la résolution 1973, car il s'agissait d'un problème humanitaire et d'arrêter des massacres. Je ferai deux remarques.
Premièrement, je souligne la catastrophe de l'Europe de la défense. Il faudra l'analyser, y compris sous l'angle de l'échec, aujourd'hui profond, de la relation franco-allemande.
Ma seconde remarque porte sur les opérations militaires elles-mêmes. Je salue la grande technicité de nos opérations aériennes, ce qui permet de n'avoir que très peu de dommages collatéraux.
Aujourd'hui, arrêter les opérations, ce serait remettre M. Kadhafi au pouvoir et permettre la reprise de nombreux massacres. Tout est là. Ce serait, en outre, un signal catastrophique…