Dans quelques jours, le 15 juillet à Istanbul, le groupe de contact se réunira pour la cinquième fois. Nous savons tous que la solution ne peut être que politique : elle passe par un retrait de Kadhafi du pouvoir et par son renoncement à tout rôle politique. Cela prendra nécessairement du temps, et rien ne serait plus contre-productif aujourd'hui que de s'enfermer dans un calendrier strict.
Mes chers collègues, nous devons nous prononcer sur l'autorisation de prolonger l'intervention de nos forces en Libye au sein de la coalition coordonnée par l'OTAN. Il est de la plus haute importance que les Européens restent déterminés à construire un espace de paix dans leur environnement immédiat. Cela passe nécessairement par la construction de la paix en Libye. Nous devons en être les artisans.
« Il existe un chemin vers la paix porteur d'un nouvel espoir pour le peuple libyen. Un avenir sans Kadhafi, qui préserve la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Libye. » Nous devons nous donner les moyens de concrétiser le légitime espoir du peuple libyen en un avenir radieux qu'a si bien exprimé par ces mots le Président Nicolas Sarkozy ! (Exclamations sur les bancs du groupe GDR.)
Le groupe UMP votera sans réserves oui à la question qui nous est posée aujourd'hui. (Applaudissements sur de nombreux bancs du groupe UMP et sur quelques bancs du groupe NC.)