Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Intervention de Gérard Longuet

Réunion du 12 juillet 2011 à 15h00
Débat et vote sur l'autorisation de la prolongation de l'intervention des forces armées en libye — Ouverture du débat

Gérard Longuet, ministre de la défense et des anciens combattants :

…où j'ai dit les choses très clairement dans un entretien publié après l'émission mais recueilli avant mon intervention. Il y a bien continuité : notre souhait est que Kadhafi se retire du pouvoir, il n'est qualifié en rien pour participer à une négociation entre Libyens.

En revanche, tout le monde peut se tromper. Vous avez évoqué 54 000 emplois, mais c'est la loi de programmation 2009-2014 et non la période actuelle. Quant aux 3,6 milliards d'euros, diminués en juin 2010, vous avez eu raison de les rappeler, mais il eût été honnête de préciser que, sur ces 3,6 milliards, 2 milliards sont compensés par des cessions d'actifs sur trois ans. Par conséquent, l'armée, avec son budget et sa productivité, pourra maintenir son effort au niveau défini par la loi de programmation militaire. Si nous avions, d'ailleurs, la tentation de l'oublier, le président Teissier me rappellerait à l'ordre.

Je remercie Axel Poniatowski, dont l'analyse militaire était parfaitement pertinente.

Monsieur Folliot, si des JTAC étaient présents, cela signifierait que nous aurions déployé des hommes sur le terrain. Cette absence de conducteurs au sol est assurément une limite de l'action aérienne, mais c'est la condition de la résolution 1973, seul cadre dans lequel nous nous inscrivons.

Le Parlement a voté en loi de finances initiale 630 millions d'euros pour les OPEX, abondés de 80 millions de remboursements des Nations Unies. Nous risquons, comme l'année précédente, en 2010, de dépasser ce montant. Il y aura naturellement un rendez-vous budgétaire. Ce gouvernement a posé comme principe que les OPEX n'étaient pas financées sur le budget d'équipement de la défense, tant il est vrai que, si nous demandons à nos militaires d'être moins nombreux et mieux formés, nous respectons l'engagement qu'ils soient en même temps mieux équipés. Ils apportent la démonstration sur le terrain de la pertinence de ce choix : moins nombreux, mieux entraînés, mieux équipés.

Le diagnostic militaire est parfaitement exact et je n'ai rien à y ajouter. En ce qui concerne l'Alliance atlantique, c'est une bonne surprise : le système de gouvernance des opérations, la planification des objectifs, la circulation de l'information et l'intégration des moyens fonctionnent.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion