J'ai tâché de répondre à toutes les questions qui m'étaient posées, pensant que la commission des affaires étrangères était le lieu où l'on pouvait le mieux informer le Parlement de la mise en oeuvre de notre diplomatie.
J'ai répondu par ailleurs, comme Gérard Longuet, à un très grand nombre de questions d'actualité.
Vous vous demandiez, monsieur le député, si nous avions atteint nos objectifs. Vous avez répété que la France, selon vous, avait eu un peu de « retard à l'allumage » au début des manifestations du printemps arabe. Je ne pense pas que la jeunesse de Benghazi s'y trompe – jeunesse que j'espère avoir bientôt l'occasion de rencontrer sur le terrain. Elle ne considère pas que la France a eu du « retard à l'allumage ». C'est au contraire notre pays qui a pris l'initiative – conviction que je crois largement partagée par tous ceux qui aspirent à la démocratie en Libye. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.)
Vous nous avez annoncé que les socialistes apporteraient leur soutien à l'action du Gouvernement – je m'en réjouis et vous en remercie – tout en exprimant un certain nombre de réserves. Nous pourrions à cet égard reprendre le débat sur le retour de la France au sein des structures intégrées de l'OTAN. Je ne pense pas que nous aurions pu mener cette opération en restant hors du commandement intégré de l'OTAN.