Nous sommes déjà en train de programmer les conditions pour que, après le départ de Kadhafi, le pays progresse dans la construction d'une démocratie authentique. On voit bien que, dans les régions déjà contrôlées par le Conseil national de transition, ne règne pas l'anarchie que certains prédisaient pour la Libye de demain, loin de là.
Aux Nations Unies, nous préparons, précisément, l'intervention d'une force de stabilisation internationale. Quant à la France, comme d'autres pays européens, elle a envoyé plusieurs missions sur place à Benghazi pour aider le Conseil national de transition à s'organiser.
En évoquant la feuille de route dont je viens d'énumérer les conditions censées conduire à la solution diplomatique, il me semble avoir répondu à la principale question de M. Folliot sur le fait de savoir quelles seraient les propositions de la France à Istanbul.
J'ai également répondu, je crois, à la question de Christian Jacob sur le dégel des fonds libyens, et je remercie à la fois le groupe Nouveau Centre et le groupe UMP du soutien qu'ils apportent à l'action du Gouvernement.