Et ce n'est pas le soutien de quelques pétromonarchies du Golfe satellisées par les États-Unis qui change la donne !
Depuis le début des opérations, la coalition s'effrite. D'emblée, l'opération a perdu le soutien de l'Union africaine et de la Ligue arabe. De son côté, la Norvège a annoncé qu'elle mettrait fin à son engagement dès le 1er août. Après la reconnaissance officielle de deux bavures, l'Italie a demandé quant à elle le 22 juin, par la voix du chef de sa diplomatie, la suspension immédiate des hostilités et l'ouverture de couloirs humanitaires.
Cette dernière proposition a été immédiatement repoussée par l'OTAN, qui a refusé toute pause dans les opérations. Une fois de plus, l'OTAN est incapable de sortir de son attitude va-t-en-guerre, dont le fiasco afghan a déjà montré les limites. Elle prône la guerre totale, la fuite en avant. En écartant toutes les offres de médiation, la coalition manifeste qu'elle n'a jamais eu pour objectif d'instaurer la paix dans la région, ni de permettre aux populations de choisir librement leur destin.
Nous allons jusqu'à larguer des armes et à envoyer des conseillers militaires. Quel manque de discernement ! Quelle absence de recul ! Nous soutenons les populations insurgées qui se battent pour la liberté et pour une véritable démocratie,…