Il est à craindre qu'à force de suivre systématiquement les plus puissants de ses alliés, notre pays finisse par perdre cette singularité qui l'avait si souvent conduit, dans les crises importantes, à tenir le discours que les peuples du monde avaient appris à aimer de lui. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe SRC.)
Sur les questions de politique étrangère et de défense, monsieur le Premier ministre, vous conviendrez que, depuis les débuts de la Ve République, notre pays a souvent été tenu à l'écart des choix stratégiques et des décisions prises par le Gouvernement.