Voilà la différence avec le débat qui a eu lieu juste après l'engagement de nos forces. Nous n'évoquions alors qu'à demi-mot le départ du leader libyen. Aujourd'hui, l'avenir de la Libye ne peut se construire sans son départ et, sans doute, son arrestation, puisque tel est le sens du mandat d'arrêt délivré par la Cour pénale internationale. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
La chute du dictateur libyen est un préalable à la construction d'une Libye libre, souveraine, démocratique et capable de reprendre toute sa place dans le concert des nations.
Cette échéance, nous la souhaitons tous la plus proche possible, conformément à la feuille de route élaborée par le Conseil national de transition.
II nous faut mettre en place un mécanisme de financement de cette transition. Ces fonds sont nécessaires pour permettre au Conseil national transitoire de faire face aux besoins urgents de la population, mais aussi de préparer l'avenir du pays.
Pouvez-vous nous indiquer, monsieur le ministre, où en est cette question ? Les fonds libyens que nous avons gelés dans le cadre des sanctions seront-ils reversés au CNT ? C'est une demande qui a été expressément émise par le CNT. Si oui, dans quelles conditions et avec quelles garanties d'utilisation ?
Les objectifs de notre intervention sont parfaitement clairs et je souhaite le redire ici avec fermeté : c'est aux Libyens de choisir leur destin et leur avenir.
Notre pays a été le premier à reconnaître le Conseil national de transition et je souhaite rendre hommage à la clairvoyance du Président de la République,…