Je veux redire que le statu quo n'est pas une option et que l'heure n'est pas à l'immobilisme. L'heure doit être aux négociations, afin que Palestiniens et Israéliens puissent enfin vivre côte à côte dans deux États souverains, aux frontières internationalement reconnues et en pleine sécurité. Tel était le message porté par Alain Juppé dans la région le mois dernier.
Mesdames, messieurs les députés, l'usage de la force armée est toujours lourd de conséquences, et cela serait inquiétant pour notre démocratie si un tel acte ne soulevait pas des questions.
Mais que vaudraient aujourd'hui toutes nos interrogations, toutes ces critiques, si Benghazi était tombée, et si, sous nos yeux impuissants, des milliers de civils supplémentaires avaient été exécutés ?
Ceux qui aujourd'hui nous reprochent notre activisme auraient sans doute été les premiers à nous reprocher notre passivité.