Pour être franc, j'aurais aimé que certains pays, davantage prompts à critiquer ce qu'ils perçoivent comme une ingérence qu'à agir pour défendre une cause qui le mérite, en fassent autant.
Aujourd'hui, les villes de Benghazi, Misratah, Zentan ou Brega sont connues dans le monde entier. C'est dans ces villes que se joue une partie de l'avenir des valeurs universelles qui sont les nôtres depuis longtemps. C'est dans ces villes que sera battu en brèche le prétendu choix binaire des pays arabes entre régimes autoritaires et régimes islamistes.
Et c'est la responsabilité des chefs d'État de la région de se montrer courageux et visionnaires pour répondre aux aspirations de leur peuple.
À cet égard, quel contraste entre le Maroc et la Syrie !
Au Maroc, des réformes pacifiques sont en train de se faire jour sous l'impulsion du roi Mohammed VI.