Notre détermination a permis d'atténuer les effets du surloyer, de la baisse du plafond de ressources permettant l'accès au logement social et à l'accession sociale à la propriété, et des règles de la sous-occupation. Notre engagement aura aussi permis d'améliorer les dispositifs de lutte contre les exclusions, d'hébergement d'urgence et d'intermédiation locative, à travers notamment notre soutien aux amendements présentés par Étienne Pinte.
Madame la ministre, vous aviez réclamé l'urgence pour la discussion de ce texte. C'est peut-être le seul point sur lequel nous nous retrouvons vraiment. Il y a en effet urgence à lutter efficacement contre la crise du logement que connaît notre pays. Mais, pour cela, la priorité n'était pas de stigmatiser les acteurs et les classes moyennes. La priorité était un retour effectif de l'État comme pilote d'une vraie politique publique du logement, de nature à favoriser l'accès à un logement adapté aux revenus des demandeurs.
Au lieu de quoi, vous nous demandez de soutenir le repli de l'État, le renoncement d'agir globalement sur l'offre, la mise sous tutelle des instruments consolidés depuis des années, tout cela pour masquer vos insuffisances ! Dans ces conditions, vous comprendrez que nous ne vous suivions pas et que nous votions contre ce projet de loi. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR.)