Elle a souligné, à juste titre, que c'est l'exercice de notre souveraineté qui est en jeu, une souveraineté à laquelle nous sommes tous attachés. Si nous ne sommes plus libres de mener notre propre politique économique, parce qu'il nous faut obéir à des impératifs fixés par d'autres, ce sera pour nous la plus grave des déconvenues. Ce texte vise donc à nous permettre de parvenir à l'équilibre des comptes, ce qui nous donnera les moyens de continuer à exercer pleinement notre souveraineté.
M. Emmanuelli s'est exprimé avec le talent qu'on lui connaît un grand talent, dont on ne peut que regretter qu'il le gaspille comme il l'a fait ! (Rires sur les bancs du groupe UMP. – Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
Vous savez parfaitement, monsieur Emmanuelli, qu'à chaque fois qu'il y a eu, dans notre histoire, un effort de redressement des finances publiques, il a toujours comporté un volet constitutionnel.