Le deuxième argument est d'ordre économique : prélever de l'épargne nationale pour financer les dépenses de fonctionnement affaiblit la croissance économique et développe le chômage. Seule une politique budgétaire soutenable permettra de relancer durablement l'économie française.
Le troisième argument est politique et démocratique. En effet, le Gouvernement s'est fermement engagé à respecter la trajectoire du déficit public inscrite dans la loi de programmation des finances publiques : 6 % en 2011, 4,6 % en 2012 et 3 % en 2013. Il est indispensable de préserver les marges de manoeuvre pour les gouvernements futurs.
Que n'avons-nous pas entendu, sur tous ces bancs, en 2008 : trop tôt, inefficace, inapplicable !