Mes chers collègues, à l'orée de cette troisième lecture, je tiens d'abord à dire à nouveau combien la dégradation de nos finances publiques depuis plusieurs décennies est inquiétante. Son corollaire, l'accumulation de la dette publique, qui accroît la charge des intérêts à chaque loi de finances annuelle, représente un poids auquel il va falloir soustraire notre pays.
Chacun doit se souvenir que les débuts de la Ve République, en 1958, ont été marqués non seulement par une nouvelle Constitution adoptée par nos concitoyens, mais aussi par la remise en ordre de notre pays du point de vue financier.