Monsieur le ministre, j'ai bien entendu votre réponse, mais je crois que la symbolique de la présence de l'État, grâce à ces ministères, dans le Conseil chargé d'assurer le droit à chaque citoyenne et à chaque citoyen d'accéder à la lecture de leur choix, quel que soit leur lieu de résidence, était un signe fort de son implication.
Le retrait des représentants de l'État est, je crois, tout à fait regrettable ; il présage certainement un désengagement encore un peu plus fort.
Parallèlement, le nombre des représentants des salariés est passé de trois à deux. Vous me répondrez que le nombre des membres du Conseil diminue, et qu'il est donc normal de diminuer le nombre des représentants des salariés. J'estime au contraire qu'il faudrait donner de nouveaux pouvoirs aux salariés dans la gestion des entreprises, ce qui permettrait certainement à beaucoup d'entre elles d'être mieux gérées qu'elles ne le sont aujourd'hui. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
Décidément, la simple mention des salariés fait réagir certains !