Monsieur le président, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, je me réjouis que nous ayons, aujourd'hui, à examiner ce texte. Il traduit en effet la volonté que le Président de la République, soucieux que les ports français puissent affronter la concurrence européenne, a exprimée dans son discours de Roissy, le 26 juin 2007. Très attendu par tous les professionnels, il est essentiel pour la filière portuaire.
En effet, le constat est cruel : 7,5 millions de conteneurs accèdent à notre territoire national, mais seulement 2 millions par les ports français. À l'heure de la mondialisation des échanges et alors que le marché mondial des conteneurs est en pleine expansion, la part de marché de nos ports est passée de 11,7 % à 6,2 %. Nous sommes au vingt-huitième rang mondial pour le tonnage. Les ports du Havre et de Marseille ne sont qu'aux cinquième et sixième rangs, derrière le port d'Anvers, notre voisin, et aux trente-sixième et soixante-dixième rangs des ports à conteneurs. Je n'oublie pas, bien sûr, les autres ports, notamment, monsieur Delebarre, celui de Dunkerque.