L'insuffisance et le mauvais fonctionnement des débouchés vers l'intérieur du pays ont largement contribué à la dégradation de la compétitivité des ports français. Il convient donc de recentrer la politique portuaire sur la gestion de l'interface entre le port et l'hinterland.
La perte de compétitivité des grands ports maritimes ne pourra être enrayée qu'en en réformant l'organisation générale et en les dotant de moyens conséquents. Aussi, cette loi de réforme est complétée par un renforcement substantiel du plan d'investissement de nos ports et par un doublement de la participation financière de l'État pour la période allant de 2009 à 2013, c'est-à-dire celle, grosso modo, des contrats de projet.