La spécialité en médecine du travail doit être valorisée. Multiplier les équivalences hâtives qui ne forment pas suffisamment à cette spécialité médicale contribue à la dévaloriser.
Face à cette impasse, la marchandisation progressive de la prévention des risques n'est pas une solution. Le recours à des cabinets de consultants, qui dispensent notamment des formations en gestion du stress, ne permet pas d'en éliminer la cause. D'autant que les conseils prodigués doivent le plus souvent contenter l'entreprise qui a acheté la prestation.
Le texte qui nous est soumis va à l'opposé d'une réforme ambitieuse, qui aurait permis de construire une véritable politique publique de santé au travail.