Madame la présidente, monsieur le ministre du travail, de l'emploi et de la santé, monsieur le président de la commission des affaires sociales, monsieur le rapporteur, chers collègues, la médecine du travail a été rendue obligatoire en France par la loi du 11 octobre 1946.
Cette date marque une rupture dans notre histoire sociale puisqu'il s'agit de la création de notre système de sécurité sociale. Chacun s'accorde alors à accepter un principe de réalité : on ne choisit pas d'être malade, on ne choisit pas de vieillir en mauvaise santé, on ne choisit pas d'avoir un accident du travail ou une maladie professionnelle.
Au lendemain de la seconde guerre mondiale, l'Europe était au plus mal, la situation économique était catastrophique, les hommes et les femmes souffraient : c'est dans ce contexte de crise que la sécurité sociale et la médecine du travail ont été créées.
En 2011, la crise internationale exigerait au contraire, selon votre majorité, de revenir sur le choix de la solidarité. Vous répondez à la crise par des plans d'austérité budgétaires, et des coupes drastiques dans les dépenses publiques.
La médecine du travail n'échappe malheureusement pas à cette frénésie destructrive.
La santé au travail affronte un lobbying du monde économique de plus en plus fort, qui semble bénéficier d'un certain soutien, et même d'un soutien certain, dans cet hémicycle.
Le 13/07/2011 à 23:16, Richard27 (Bâtiment) a dit :
Madame Poursinoff, je rejoins pleinement votre réflexion et analyse plus en aval. Orienter votre regard sur les caisses locales, faites, s'il vous convient, les balances entre les montants en crédit de la masse sociale économique départementale (rentrée) et les ventilations effectuées sur les médicaments, les hospitalisations et interventions, gestions (haute gestion et sous haute gestion), là, il peut apparaître une interrogation révolutionnaire et comment il est dit un mensonge et proclamé cette vérité par ceux qui effectivement profilent la vie humaine sur les tableaux boursiers. Merci de votre attention.
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