Les autres seront là, et, comme vous l'avez dit, le Président de la Syrie sera assis à la même table que le Président d'Israël. Et c'est ainsi que nous l'entendons. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire. – Exclamations sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche et du groupe de la Gauche démocrate et républicaine.) Si nous ne faisions la paix qu'avec les gens qui ne se battent pas, ce serait certes plus facile, mais ce n'est pas le problème.
Ce jour-là, même si l'objet de la réunion n'est pas de faire la paix, nous souhaitons profiter de cette occasion pour que des personnes qu'une hostilité oppose se parlent, se rencontrent. La période est favorable puisqu'un Président vient d'être élu au Liban, grâce aux Syriens en particulier, et que des pourparlers entres les Israéliens et les Syriens viennent d'être annoncés. Certains peuvent ne pas trouver ça bien ; pour notre part, nous nous en réjouissons. Nous espérons que cette réunion sera l'occasion pour les Syriens et les Israéliens de se parler, s'ils le souhaitent.
Le 4 juillet, je recevrai Walid al-Mouallem, ministre syrien des affaires étrangères, avec lequel que je me suis entretenu tous les mois pour parler de l'élection au Liban.
Nous avions dit très clairement que si un président était élu au Liban, la France ferait une ouverture qui étonnerait. Cette ouverture aura lieu le 13 et le 14 juillet, et elle s'appelle l'Union pour la Méditerranée ! (Applaudissements sur quelques bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)