Nous ne sommes visiblement pas d'accord avec la ministre sur les conséquences du passage aux trois cinquièmes. Je tiens à rappeler, eu égard aux expériences passées, qu'une majorité des trois cinquièmes sera sans doute très difficile à réunir, ce qui signifie que le président en place pourrait être minoritaire sans pouvoir être renversé. Ce type de situation serait plus de nature à déstabiliser la Polynésie que l'inverse.
Vous ne partagez pas le même sentiment, madame la ministre, j'en prends acte, mais nous nous retrouverons peut-être sur un prochain texte et nous verrons qui avait raison.
(Les amendements identiques nos 7 et 61 ne sont pas adoptés.)
(L'article 10 est adopté.)