Je comprends parfaitement l'objectif de cet amendement, mais, malgré les difficultés de ce territoire, difficultés liées notamment au fonctionnement de ses institutions, le Gouvernement ne souhaite pas revenir sur le principe fondamental d'autonomie, qui préside à l'organisation de la Polynésie. Je considère donc que les questions qui relèvent du développement économique sont des sujets qui relèvent du territoire.
Cela ne signifie pas que l'on ne peut pas mettre en place des protocoles ou des conventions, notamment lorsque des prêts de l'AFB sont en jeu, mais l'inscrire dans la loi organique me paraît aller à l'encontre du principe d'autonomie. C'est la raison pour laquelle je m'en remets à la sagesse de l'Assemblée.