Cet amendement me donne l'occasion de réagir après le débat que nous avons eu sur la circonscription unique. Si l'on supprime la circonscription unique pour revenir au projet initial, le nombre de sections est identique à celui que nous avions proposé. L'objectif de notre texte est de procéder, certes, à ce découpage, mais de préserver une proximité entre l'élu et la population. Nous avons toujours eu le souci d'assurer cette proximité. Nous n'avons donc pas opté pour la circonscription unique parce que nous savions pertinemment que nous aurions rencontré cette difficulté. Je peux comprendre que M. Sandras ait déposé un tel amendement, parce qu'un candidat qui n'a rien à voir avec des archipels très éloignés, comme les îles Gambier ou les îles Marquises, ne doit pas pouvoir être candidat ; la population ne le comprendrait pas.
Je m'en remets, par conséquent, à la sagesse de l'Assemblée.