Notre collègue Dosière a été très clair au début de son intervention : c'est l'organisation des débats qui l'a conduit à défendre une motion de rejet préalable. Dresser un état des lieux n'était pas une mauvaise chose pour certains. Je suis moi-même revenue de Nouvelle-Calédonie avec le sentiment que l'ensemble des populations avaient fait oeuvre d'une très grande intelligence.
Même si je ne suis pas censée pouvoir le faire, monsieur le président, permettez-moi de saluer ceux qui nous écoutent depuis les tribunes ou depuis d'autres lieux. Réussir dans des conditions aussi difficiles que celles rappelées par René Dosière, proposer, construire, chercher un équilibre entre les deux provinces avec l'aide des uns et des autres constitue une grande leçon de gestion des crises lourdes et de maîtrise de l'Histoire.
Nous sommes d'accord sur un texte. Le mieux pour moi qui n'ai pas assez travaillé la question mais simplement effleuré le sujet, reste, j'y insiste, de saluer l'intelligence de ceux qui ont décidé de respecter à la lettre les accords de Nouméa et de faire avancer la Nouvelle-Calédonie. C'est surtout à eux que je pense aujourd'hui. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR.)