Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, chacun a ses raisons et les miennes ne sont peut-être pas les mêmes que celles de mon collègue Letchimy.
Le 10 janvier, la population martiniquaise a voté massivement, à 90 %, contre l'article 74. Elle a montré qu'elle voulait être dans le droit commun. Si les élections devaient être organisées à un autre moment que les élections au niveau national, je pense très sincèrement que ce serait une façon de tromper le peuple. Ce n'est pas admissible.
C'est pour cette raison, madame la ministre, que je me réjouis de constater que vous avez écouté ce qu'ont dit les parlementaires. Nous sommes rassurés de savoir que les élections dans nos collectivités se tiendront le même jour qu'au niveau national.
Par ailleurs, et je suis d'accord avec M. Letchimy, ce serait faire preuve de précipitation que de vouloir fusionner les deux collectivités en l'espace de quinze à seize mois. C'est une raison supplémentaire pour moi de me réjouir du choix de 2014 plutôt que de 2012.